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4 janvier 2014 6 04 /01 /janvier /2014 10:02

         J’ai essayé, je vous jure que j’ai essayé. J’avais remballé au fond de ma poche, avec mon mouchoir par-dessus, mon vieux principe réducteur qui m’a toujours fait fuir les films où se ruent les foules pour une appréciation au calme, deux ans plus tard, laquelle en général justifie mes préventions. Vous me direz que je déclare inusables des titres comme La Grande Vadrouille, Les Tontons flingueurs, Pouic Pouic, Drôle de Drame…et c’est vrai, ils me font toujours rire en même temps que j’admire l’ingéniosité de leur structure, de leur idée de base, de leur rythme trépidant. Alors, me direz-vous ? Pourquoi pas celui-là ? Mes belins-belines, je vous adjure de me croire : j’ai essayé. Scénaristes, metteur en scène, dialoguistes (les  références essentielles pour juger de la valeur d’un film) étaient plutôt tentants, ils avaient fait leurs preuves auparavant – pourquoi ne pas me laisser séduire par la notation selon laquelle, même si on l’a vue et revue, on se tord toujours de rire devant cette remouture de Ruy Blas ?. Eh bien pas moi, mes agneaux ! Je n’ai pas tenu un quart d’heure et malgré ma boîte de marrons glacés pour me tenir compagnie j’aurais voulu  me colleter avec mon poste et le passer par la fenêtre. Les grimaces du vieux clown rageur sous ses pompon verts (quelle idée imbécile !), les roulements d’yeux stupides qui se croyaient pleins de finesse de son valet, les gags lamentables dont on m’avait annoncé une profusion créant un rire inextinguible… Mes petits pigeons, qu’on ne me reparle jamais plus de La Folie des Grandeurs . Une des plus insoutenables prétentions à l’œuvre comique que je connaisse (même si pour les trois quarts de l’oeuvre ce n’est que par ouï-dire : je n’en pouvais plus)….  

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3 janvier 2014 5 03 /01 /janvier /2014 09:33

         On peut facilement comprendre, voire admettre, que dans l’affolement d’une situation critique au bout de laquelle se profile la cessation d’activité les entreprises commerciales rivalisent d’idées astucieuses pour attirer le client et le forcer sournoisement à acheter toujours plus. Après les soldes d’été il y a eu – sans interruption, me semble-t-il – les rabais sur les nouvelles collections puis les bonnes affaires de fin d’année  avant les soldes d’hiver qui sont déjà commencés (cela rappelle le principe de la galette des rois vendue pratiquement en même temps que la bûche de Noël). Les rabais tonitruants proposés (moins 50%, moins 70%...) s’agrémentent de petits avantages insistants : frais d’envoi gratuits, enveloppe timbrée pour la commande, délai de paiement sur trois mois, cadeaux gratuits de toute sorte, présents mystérieux dès trois articles commandés… C’est de bonne guerre dans le commerce. Où je m’attriste, c’est lorsque, pressées par les mêmes nécessités et privées de toute subvention des autorités officielles, les associations caritatives en arrivent à utiliser des formules financières aguichantes qui s’apparentent au racolage. Certes elles avaient déjà plus ou moins timidement signalé le rabais d’impôt que les dons entraînaient. Mais faire des dons du cœur une course à la diminution des taxes, donc les assimiler à un bon placement (plus vous donnez, plus vous gagnez), c’est sans doute nécessaire, il n’empêche que cela me fait mal au cœur.

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2 janvier 2014 4 02 /01 /janvier /2014 12:08

Il paraît que tout ce qu’on fait dans cette première journée d’une nouvelle année, on va le refaire toute l’année – ou du moins cela donne une idée de la tendance (mal aux cheveux dès le matin, chamailleries autour du café au lait, réussite d’un soufflé, trouvaille d’un gros billet oublié dans un tiroir, échange amical de saluts avec le voisin brouillé depuis quelques mois… bref, on devine si l’année sera favorable ou accumulera vos maladresses  et trébuchements). C’est ce qu’on dit du moins – or que devrais-je penser de ce qui me pend au nez, mes belins-belines, vu que je dois entamer l’année par un Mea Culpa ? Pas bien grave, non (ce n’est certes pas Mea Maxima Culpa) – mais tout de même il ne faut rien laisser passer. Donc, à deux lignes du bas : toue le bien du monde – vous corrigerez vous-mêmes. La raison de cette erreur est incluse dans la même phrase : j’avais tout juste assez de calme pour penser aux souhaits de saison… La faute à qui, en amont ? Eh !bien, à cet ordi de mon grand âge qui me proposait sa « Guru meditation » probablement pour que je puisse prendre en patience les  contrariétés et blocages empêchant mon blog de vous parvenir. Mon texte n’est pas passé, il a fallu le remplacer – mais pour vous, mes agneaux, que ne serais-je pas prête à faire ? Voyez donc ce signe  bénéfique : dès le 1er jour du nouveau contrat, je me livre à vous pieds et poings liés… Sachez le reconnaître au moins, comme un fait existant sinon comme un cadeau !

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31 décembre 2013 2 31 /12 /décembre /2013 13:46

C’est la galère  depuis ce matin – et vous pouvez me croire, j’étais au charbon de bonne heure, mes belins-belines, afin de vous présenter mes vœux tout frais pondus. Rien à faire avec les engins du XXIème siècle : ni la douceur ni les promesses ni la menace d’être passé par la fenêtre ne perturbent mon ordi – et pourtant en fin d’année il me semble (surtout que c’est loin d’être la dernière) que j’avais fini par atteindre une belle vitesse de croisière. Eh !bien non. Mon premier texte n’a pas pu passer, on m’avise, au moment de la publication, qu’il y a eu erreur (veuillez excuser le désagrément), or pour la corriger (d’autant qu’elle n’était pas de mon fait) on m’a baladée un peu partout en me proposant des trucs dingues (exemple : on m’adjure de créer un nouveau blog, et quand je redonne mes coordonnées on m’indique courtoisement que cela existe déjà). Voilà où j’en suis. Et je ne sais même pas si je pourrai vous faire parvenir ces excuses furibardes, car mon acheminement pépère vers la publication, chèrement acquis au terme de longs efforts, n’est pas disponible me dit-on, toujours courtoisement (« Error 503 Service unavailable » - on me propose aussi une « Guru Meditation » qui doit  valoir son pesant de moutarde, mais qui, affectée d’un chiffre dément, ne veut pas m’offrir son aide). J’ai tout juste assez de calme pour vous souhaiter toue le bien du monde – il faudra que je récidive dans les formes dès jeudi . Pour ce soir, bonne Saint-Sylvestre quand même !

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31 décembre 2013 2 31 /12 /décembre /2013 09:13
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31 décembre 2013 2 31 /12 /décembre /2013 09:13
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30 décembre 2013 1 30 /12 /décembre /2013 15:15

         Je viens d’apprendre que l’ONU a choisi quel sera le thème porteur pour l’année qui vient. 2014 sera, tenez-vous bien,  l’année de solidarité avec le peuple palestinien. Il lui aura fallu plus de quarante-cinq ans (oui, vérifiez mes comptes : depuis 1967) pour comprendre enfin où était son devoir, un simple devoir de justice avant même la compassion. Car quand on voit qu’un plateau de la balance penche jusqu’au sol tandis que l’autre s’envole vers les nues tant il est vide, il me semble qu’il est temps d’intervenir, fût-ce seulement par la parole et la fermeté des avertissements. Lorsqu’en outre l’arrogance et l’attitude non seulement dédaigneuse, mais provocante des armées d’occupation font la sourde oreille aux objurgations du monde raisonnable pour se livrer à leurs manœuvres de dépossession et d’élimination ethnique, on a l’impression qu’il faut « trouver le moyen de faire quelque chose ». Qu’au moins on fasse autour de la vérité assez de bruit officiel pour que la planète soit informée, qu’elle n’ait plus nulle part la possibilité de dire « Mais on ne m’avait rien dit ! Je n’étais pas au courant ! ». Un peu comme pour les usines à lait ou les batteries  de poules pondeuses, de poulets à viande ou de porcs martyrisés, contre lesquelles tout le monde va bien finir par se dresser. On a parlé du béton hitlérien, du béton stalinien comme symboles d’art nationaux.. Là aussi il y a un mur qui s’étend sans cesse… Va-t-il pouvoir durer ?

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28 décembre 2013 6 28 /12 /décembre /2013 14:01

         On est tout content, en fin de compte, d’avoir un week-end entre les deux fêtes. D’abord, pour les mères de famille qui se sont livrées non seulement à des invitations peut-être un peu trop nombreuses mais qui en outre ont trop prévu en quantités et en variétés de plats (il faut bien trouver un moyen d’écluser les restes, mais attention ! les bons restes ne restent pas bons très longtemps). Ensuite, pour les enfants qui ont déjà cassé les jouets de Noël ou n’en sont pas satisfaits et qui tirent avec autorité des plans sur la comète pour échanger ou faire rembourser. Enfin, pour les pères de famille qui ont peut-être un peu péché contre la loi Evin et les incitations à la modération et dont les foies un tantinet gonflés peinent à reprendre le volume normal. Et puis, dites donc ! Malgré son nom, une fin de semaine (j’emploie le terme en hommage à nos amis canadiens – mais pas à ceux qui organisent et pratiquent la chasse aux bébés phoques, ah ! ça non alors !) ce n’est pas fait que pour terminer, cela doit aussi déboucher sur quelque chose à venir, alors bravo pour ce week-end–ci puisqu’il donne le temps aux cordons bleus de préparer les agapes terminales, aux  mouflets de rectifier leur premier choix et d’exiger mieux, aux pères et papys (comme on écrit en français) de peaufiner un nouvel assaut contre les breuvages de saison. Ce gentil tableau vaut pour les familles-types, composées ou recomposées. Nota Bene :  il ne concerne pas les expulsés, SDF, habitués des Ponts ou des Chaussées, chassés des camps, sans abri occasionnel ou permanent, immigrés ou immigrants de tout poil, car ils n’ont pas de restes à  écluser, pas de jouets à échanger, pas de festin à concocter pour la Saint-Sylvestre. Pas de soucis domestiques, les mains dans les poches, le nez au vent…La belle vie, quoi !

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27 décembre 2013 5 27 /12 /décembre /2013 10:09

         Qui c’est qui (comme on dit à Chalon) a été bien attrapé hier en regardant mon blog du lendemain de Noël ? Je n’avais rien promis, je vous laissais dans l’expectative. Eh bien finalement j’ai suivi (paresseuse !) la coutume anglaise du chômage « on Boxing Day ». Si vous traduisez à vue de nez, ça donne Le Jour de la Boxe, à peu de chose près, mais ça ça rentrerait dans les erreurs de la traduction par machine (vous savez : «  la chair est faible mais l’esprit est fort » qui donne « La viande est molle mais le whisky est bon », bel exemple emblématique de l’impossibilité de remplacer l’homme par la machine dans certains cas linguistiques précis). Ce 26 décembre au Royaume Uni, c’est le Jour des Etrennes (j’imagine, à cause des boîtes dans lesquelles on offre les cadeaux – étymologie sans garantie, mais la machine traduirait peut-être « le jour des Gifles », c’est bien possible). Comme étrenne sur mon blog, c’était l’offrande d’une journée de répit, non agrémentée sentencieusement d’une recommandation pour la journée, laquelle devrait vous préparer au spectacle du soir, ou à la méditation sur le spectacle de la veille, ou à l’indignation devant l’actualité, ou à l’émerveillement devant l’éclosion d’un bouton de rose. Voyez à quoi vous avez échappé, mes belins-belines, et faites vos comptes. A demain samedi.

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24 décembre 2013 2 24 /12 /décembre /2013 10:38

J’ai oublié de vous préciser hier, dans ma vertueuse indignation à souligner que prendre du repos dès ce lundi  sous prétexte qu’il était la veille de la veille de Noël était une hérésie (même si, vu la période, on peut envelopper l’initiative de toutes les étiquettes racoleuses et bien-pensantes que l’on juge de bon ton) – oui, j’ai oublié de vous donner rendez-vous pour aujourd’hui. Je sais bien que certains d’entre vous – en tête les deux du fond là-bas, pas la peine de les citer, tout le monde comprend, mais peut-être aussi d’autres, mes belins-belines -  vont se réjouir d’avoir un jour de rab et faire avec mon blog comme si la veille de Noël c’était déjà férié, donc comme si je ne m’étais pas évertuée vaillamment à honorer mes contrats avec scrupule. Ecoutez : s’il se trouve de mes chouchous  parmi ceux-là, ne me le dites pas, j’aurais trop de chagrin pour terminer l’année. Je vous dis donc – si vous êtes là, présents au rapport – bon réveillon  et joyeux Noël demain, on se retrouve le lendemain, sauf si j’ai décidé de prendre le 26 décembre comme congé à l’anglaise. Après tout, vous verrez bien. A plus ! (vous voyez si je suis branchée…).

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