Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
30 janvier 2021 6 30 /01 /janvier /2021 17:32

 

AGATHA TROISIEME VOLET

 

 

          Je vous dirai tout, ai-je promis. D'accord. Je le ferai par petits bouts... Car j'ai beaucoup apprécié les commentaires des créateurs de la série, insistant sur l'objectif de départ, le choix des années (1930, 1950, 1970) avec d'abord un couple d'enquêteurs attachant; puis un trio plus qu'attachant en attendant un couple policier d'un tout autre calibre où le féminisme contemporain jouerait son rôle, comme à chaque série l'atmosphère du temps. Le choix des personnages, fort judicieusement pensé, ajoute indiscutablement au charme du scénario. Et certes j'étais bien d'accord avec tout ça, y compris la manière humoristique d'adapter les sujets d'Agatha aux exigences des nouveaux récits télévisés. Oui certes, mais...D'abord je ne pourrai jamais me faire à cette grosse femme (quel style lorsque, vareuse ôtée, elle apparaît sanglée dans  les deux bandoulières en croix de  ses outils de fonction!), à sa dégaine, à sa manière de dompter les hommes de son commissariat. Du même coup, ne me plaît guère la situation qu'elle crée avec son second, censé lui être opposé mais trop vite devenu son ombre. Et puis le décor trop complaisamment hippie, peut-être même le sujet trop peu prenant. Bref pour ne pas me faire plus méchante que je ne suis, je vais rester sur l'expectative. Vous jugerez de votre côté... C'est ça : nous jugerons. Mais c'était un bonheur de pouvoir, pour terminer le spectacle, revoir les chapeaux des années 50 de  Françoise Fabian...

 

Partager cet article
Repost0
30 janvier 2021 6 30 /01 /janvier /2021 15:42

 

DES ROBOTS  ET  DES HOMMES

 

                    Dans l'imaginaire du cinéma, puisque le choix des films de ce genre abonde en ce moment, je suis régulièrement troublée par les scénarios qui mélangent androïdes et vivants. Les progrès  faits  en quelques années dans les techniques permettent le doute constant sur la réalité des personnages :  on guette avec avidité la faille physique si elle existe, mais le fabricant des robots

est si impliqué et si passionné qu'il réalise des merveilles d'apparence humaine, la beauté en plus, qu'on a privées de sentiments sinon d'intelligence et dont on a fixé la durée d'existence à quatre ans afin que les vivants ne soient pas écrasés par leur nombre et leur suprématie. Qu'advient-il lorsqu'ils se liguent pour faire évoluer leur destin? Blade Runner répond superbement et sauvagement, par l'épopée d'un ex-flic tueur de robots rebelles chargé de supprimer quatre humanoïdes parfaits, sans les sentiments pour les embarrasser autres que l'envie de triompher des vivants. La lutte finale, dans la pluie et la nuit, fait un peu trop appel aux effets spéciaux, devenus semble-t-il absolument indispensables au cinéma contemporain pour situer ou meubler le décor de cet imaginaire sans chaleur, mais elle souligne l'injustice que ressentent ces créatures parfaites  condamnées par leur créateur à n'être aux yeux des autres que des jouets ou des esclaves dociles. On ne peut pas éviter de méditer sur les problèmes divers posés par l'intelligence artificielle qui risque, dans un délai plus ou moins menaçant, de remplacer toute civilisation existante.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 nature et les questionnements ondés sur la bonne foi a                     

 

DES ROBOTS  ET  DES HOMMES

 

                    Dans l'imaginaire du cinéma, puisque le choix des films de ce genre abonde en ce moment, je suis régulièrement troublée par les scénarios qui mélangent androïdes et vivants. Les progrès  faits  en quelques années dans les techniques permettent le doute constant sur la réalité des personnages :  on guette avec avidité la faille physique si elle existe, mais le fabricant des robots

est si impliqué et si passionné qu'il réalise des merveilles d'apparence humaine, la beauté en plus, qu'on a privées de sentiments sinon d'intelligence et dont on a fixé la durée d'existence à quatre ans afin que les vivants ne soient pas écrasés par leur nombre et leur suprématie. Qu'advient-il lorsqu'ils se liguent pour faire évoluer leur destin? Blade Runner répond superbement et sauvagement, par l'épopée d'un ex-flic tueur de robots rebelles chargé de supprimer quatre humanoïdes parfaits, sans les sentiments pour les embarrasser autres que l'envie de triompher des vivants. La lutte finale, dans la pluie et la nuit, fait un peu trop appel aux effets spéciaux, devenus semble-t-il absolument indispensables au cinéma contemporain pour situer ou meubler le décor de cet imaginaire sans chaleur, mais elle souligne l'injustice que ressentent ces créatures parfaites  condamnées par leur créateur à n'être aux yeux des autres que des jouets ou des esclaves dociles. On ne peut pas éviter de méditer sur les problèmes divers posés par l'intelligence artificielle qui risque, dans un délai plus ou moins menaçant, de remplacer toute civilisation existante.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 nature et les questionnements ondés sur la bonne foi a                     

 

DES ROBOTS  ET  DES HOMMES

 

                    Dans l'imaginaire du cinéma, puisque le choix des films de ce genre abonde en ce moment, je suis régulièrement troublée par les scénarios qui mélangent androïdes et vivants. Les progrès  faits  en quelques années dans les techniques permettent le doute constant sur la réalité des personnages :  on guette avec avidité la faille physique si elle existe, mais le fabricant des robots

est si impliqué et si passionné qu'il réalise des merveilles d'apparence humaine, la beauté en plus, qu'on a privées de sentiments sinon d'intelligence et dont on a fixé la durée d'existence à quatre ans afin que les vivants ne soient pas écrasés par leur nombre et leur suprématie. Qu'advient-il lorsqu'ils se liguent pour faire évoluer leur destin? Blade Runner répond superbement et sauvagement, par l'épopée d'un ex-flic tueur de robots rebelles chargé de supprimer quatre humanoïdes parfaits, sans les sentiments pour les embarrasser autres que l'envie de triompher des vivants. La lutte finale, dans la pluie et la nuit, fait un peu trop appel aux effets spéciaux, devenus semble-t-il absolument indispensables au cinéma contemporain pour situer ou meubler le décor de cet imaginaire sans chaleur, mais elle souligne l'injustice que ressentent ces créatures parfaites  condamnées par leur créateur à n'être aux yeux des autres que des jouets ou des esclaves dociles. On ne peut pas éviter de méditer sur les problèmes divers posés par l'intelligence artificielle qui risque, dans un délai plus ou moins menaçant, de remplacer toute civilisation existante.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 nature et les questionnements ondés sur la bonne foi a                     

Partager cet article
Repost0
29 janvier 2021 5 29 /01 /janvier /2021 20:41

 

 

LE RETOUR D'AGATHA

 

          J'ai souvent trouvé plaisir (pas très intellectuel, mais que demande le peuple?) un plaisir aimable et finalement assez distingué, à la série des Petits Meurtres d'Agatha Christie. D'abord l'idée même de la série, parodique et transplantée, était savoureuse. Ensuite parce qu'on finissait par s'attacher aux personnages (d'abord l'équipe masculine si mal équilibrée, ensuite le duo féminin papillonnant autour du Commissaire Laurence. J'ai même revu sans déplaisir certains épisodes. C'est donc un certain contentement qui va accueillir la reprise de la série, avec commissaire femelle et tous acteurs nouveaux. On verra bien : les comparaisons seront faciles à faire, probablement sans tendresse pour les nouveautés de ce soir. Sans préjuger de quoi que ce soit puisque je ne possède aucun tuyau sur lesdites nouveautés, j'ai quand même noté avec satisfaction qu'à la suite du nouvel épisode on nous redonnait un épisode de la série Swan et Compagnie. Serait-ce pour insister sur la qualité de cette troisième série? Ou est-ce pour nous consoler  d'avance et susciter notre nostalgie?Je vous dirai tout, je ne vous cacherai rien.

Partager cet article
Repost0
29 janvier 2021 5 29 /01 /janvier /2021 11:55

 

 

 

         

          Le nom de Carpenter m'accroche au passage. Peut-être une expérience à tenter : je n'ai jamais vu de réalisation signée de lui. Je me prépare à plonger dans l'imaginaire (et l'idée de départ est bonne, puisque après plusieurs cataclysmes une portion isolée de Californie -  L.A. est plus importante que New York - sert de pénitencier où sont déportés, sous la présidence d'une sorte de défroqué bénisseur volontiers équarisseur, tous les anciens bandits connus au milieu des grands pécheurs : la question n'est pas la rédemption ou la réhabilitation, mais seulement le pari de survivre à des missions invraisemblables limitées à "une heure ou la mort" - c'est très vite que ça dérape).

Car quand l'imaginaire cède la place aux effets spéciaux, le scénario ne compte plus que visions éclairs en tous sens, machines infernales à utilisations trop multiples pour être honnêtes, vêtements loqueteux pour échapper à la mode, visages rébarbatifs aux traits grossiers et à l'allure malpropre, décors déshumanisés, fréquence des événements (luttes ou poursuites) dans l'obscurité ou d'étranges clartés. Axé sur le personnage de Sn ake, le grand bandit d'antan, le film qui narre une évasion de L.A. est finalement une sorte d'Alien, ou toute autre espèce imaginaire increvable capable de subir d'inimaginables tortures sans perdre un gramme de sa longévité... Je me repose ici la question déjà posée : qui peut s'intéresser à du cinéma de ce calibre? Quel plaisir de quel ordre peut-il apporter? Ce n'est pas moi qui peux répondre.

Partager cet article
Repost0
28 janvier 2021 4 28 /01 /janvier /2021 19:50

CORRESPONDANCE ANGOISSEE

 

                   

          Vous ne connaissez sans doute pas, vous mes agneaux (parce que sans doute tout est chez vous rangé à la perfection, tous les papiers bien en ordre, les adresses les numéros de téléphone les fiches des réparateurs e tutti quanti)  - non, vous ne connaissez pas l'angoisse qui m'est si familière que, bou diou, je devrais bien  m'y être habituée (mais oh ouatte! comme on dit en Saône-et-Loire). J'en souffre en ce moment même, à vous tirer des larmes. Et ce n'est pourtant pas ma faute : j'ai moi aussi mes petites boîtes, mes carnets, mes répertoires, j'ai même les adresses sur mon ordi ... Eh bien que voulez-vous, ça foire une fois sur trois ou quatre, et c'est beaucoup trop. J'avais préparé cette adresse précieuse (l'étranger, même proche, c'est toujours plus digne d'attention) que je chouchoutais particulièrement. Bien entendu ce n'était pas seulement le papier et les lettres que je voyais, je la contemplais comme si elle m'ouvrait une boîte à souvenirs alors que l'autre personne et moi ne nous sommes jamais rencontrées, ce qui n'empêche pas les souvenirs communs. Et je savais  qu'elle allait m'écrire, et je me préparais déjà à lui répondre, et au lieu de démarrer ma décision d'activité épistolaire par la confection de l'enveloppe - ce qui signifiait que j'étais déjà prise dans l'engrenage et que la réponse atteindrait vite l'autre personne - j'ai simplement mis la précieuse petite fiche sur mon bureau.  Là était l'erreur majuscule.  C'est un peu comme si je tentais de sonder la Mer des Sargasses -  Tout disparaît en eau profonde. Je reste donc aux abois depuis près de deux semaines, le temps toléré pour les réponses est écoulé, que va-t-elle penser de moi? Si par miracle cet appel lui tombait sous les yeux... URGENT  (Grand-mère  Adrienne)  Monique C. . Merci d'envoyer par e-mail votre adresse postale égarée par les chats et merci du même coup de faire se terminer honte et désespoir.  Aucun coeur de pierre ne saurait résister (ou bien? comme disent les Suisses)..

 

Partager cet article
Repost0
28 janvier 2021 4 28 /01 /janvier /2021 16:44

LES MARRONS DU FEU

 

 

          Dans le grand concert de l'Europe, où il nous faut bien assurer notre place dans le déchiffrage des partitions, dans la rareté des tessitures, dans le volume des voix, dans la capacité à se fondre plutôt qu'à se spécialiser dans les soli, nous sommes soumis au jugement des autres et nous ne faisons guère fière mine, dans quelque registre que ce soit. Notre incapacité nationale à dominer les difficultés de la logistique dès qu'il est question de fournitures, livraisons, répartitions, prévisions d'ensemble et tout le reste (sauf peut-être pour la proportion de promenades de chiens du soir où nous avons l'avantage) est honteusement flagrante, qu'il s'agisse de masques, de soignants ou de places d'hôpital. Avec les problèmes du vaccin c'est le pompon : pour faire coïncider vaccins, soignants et candidats, il faut la croix et la bannière et encore ça foire. On avait Sanofi ; pas de vaccin, on déclare forfait, on va se contenter de fabriquer le vaccin des autres et encore : il faut le temps de construire les usines ou les extensions des laboratoires. Mais un miracle se révèle, le vaccin découvert par un petit laboratoire français '(la recherche de la France d'en bas, dirait M. Raffarin qui s'y connaît : est-ce pour cela que le Conseil de la Couronne, dûment contacté par ses chercheurs nationaux, n'a fait que faire la moue, hocher la tête, se détourner sans répondre à une légitime demande de financement pour faire face à la mise en place définitive? Heureusement (mais pour qui?) Albion veillait.  En trois mois l'usine est construite, le vaccin produit et bientôt distribué. Mais pas chez nous, mes belins-belines ! c'est dans le pays du Brexit que la panacée va couler, Nous n'aurons peut-être même pas le droit de fabriquer les emballages.

Partager cet article
Repost0
26 janvier 2021 2 26 /01 /janvier /2021 14:46

 

 

 

 

UNE ABSENCE BENIE

 

          Un personnage dont la présence occupait nos petits écrans "jusqu'à plus soif", disait ma concierge, a effectué depuis de nombreuses semaines une disparition qui a introduit un répit délicieux et tonique. J'ai nommé Divine Bachelot, dont à cause de l'âge on n'a plus vu les rondeurs et les larges épaules incitant aux vaccinations de notre temps, alors qu'il y a des lustres c'était corps et âme qu'elle luttait  à la télévision contre les virus. Mais il n'y a pas que cette pudeur esthétique comme explication : depuis qu'elle avait pris une telle envergure dans le secteur médical, elle avait fini par croire qu'on pensait à elle pour un portefeuille sanitaire, et elle avait alors de quoi se faire du souci vu la réalité de ses capacités. Aussi préférait-elle la culture, parce qu'elle chantait souvent pour ses amis des airs d'opéra, quelquefois même avec les paroles en italien. Elle a donc disparu, elle s'entraîne à consolider son répertoire au cas où on lui demanderait des justifications pour sa fonction. Les choses étant ce qu'elles sont, elle n'est plus conseillère, voyante, pythie à l'antique ou Madame Soeil à la moderne comme elle le fut pesamment, Elle concocte sans doute la création d'une commission en n'importe quel secteur pour arrondir les fins de mois, car le manque à gagner entre la paye d'un ministre et l'accumulation des pourboires dont sont gratifiés les commentateurs de télé, avec leurs sièges attitrés et leur récurrence  multiple n'échappe à personne. C'est pour cette raison qu'elle avait hésité avant d'accepter la culture, finalement denrée inoffensive pour laquelle on ne lui demanderait jamais de comptes. Le temps de faire passer son hésitation pour une modestie effarouchée ("Moi? Vous croyez?Non sum digna...."). Mais l'essentiel est bien qu'elle soit passée en coulisses.... et qu'elle y reste.

Partager cet article
Repost0
26 janvier 2021 2 26 /01 /janvier /2021 11:11

 

UN TON AUTORITAIRE

 

 

          De temps à autre, de crainte d'être accusés d'immobilisme ou d'incompétence, les quelques rares haut-parleurs auxquels Sa Majesté donne la parole pour occuper son propre temps de méditation et de retraite, décident d'élever la voix et de se faire intraitables. "Le Tant, à Telle heure,  nous commencerons la campagne de vaccination. A Telle heure, l'opération modèle se fera à Telle adresse, avec présence des caméras nationales. Le lendemain, à Telle heure, nous ouvrirons 300 salles de vaccination (à ce qu'on m'a dit, s'il y avait du vaccin, il n'y avait pas de personnel vaccinant ;  s'il y avait du personnel, il n'y avait pas de volontaires; s'il y avait des volontaires il n'y avait pas de vaccin : d'où conclure que la cohésion des services manquait de rigueur). Le Tant, à Telle heure, nous aurons ainsi vacciné 300 patients, ce qui donnera deux cents mille vaccinations dans la semaine, donc près d'un million en quinze jours. A ce tarif-là, on peut sans hésitation compter sur les trois quarts de la population hors d'affaire à la rentrée de septembre. Le virus étant alors pratiquement vaincu, nous pourrons nous pencher sur les meilleurs plans de relance de la production industrielle qui nous ramèneront bien vite à la tête de l'économie européen-  ne". Si seulement pareils discours pouvaient nous redonner du tonus et de la confiance! Mais tant qu'on ne pourra pas librement s'attabler au crépuscule à une terrasse de bistrot avec des copains pour célébrer la Saint-Gaston ou la Saint-Gustave,  on peut parier  que la confiance aura du mal à être autre chose qu'une denrée rare...

Partager cet article
Repost0
25 janvier 2021 1 25 /01 /janvier /2021 18:20

 

LE COURAGE

 

 

          J'ai aimé (après tout, j'ai bien le droit d'utiliser dans mon petit privatim ce qui se pépie sur Facebook sans relâche : j'aime, j'aime, j'aime  ... dans ces débordements d'amitié et d'amour qui épouvantent plutôt qu'ils ne séduisent - du moins est-ce là mon sentiment personnel) - oui, j'ai aimé la décision, aussi ferme que méditée et aussi solide qu'argumentée, du maire de Saint-Brieuc ouvertement refusant de se plier à la nouvelle loi du couvre-feu à 18h.  En vérité, c'est assez froidement, oui, d'assez loin que je donne mon accord à ces raisonnements basés sur la consultation du peuple, l'impossibilité de concilier souci des enfants et sortie de travail plus   entretien de la maison  (mon égoïsme de vieille dame heureuse du confinement, choyée protégée aidée de toute manière, me pousserait plutôt à me désintéresser de ces luttes de familles nombreuses au quotidien). Mais imaginez ce maire, tout seul (car qu'est-ce bien que l'appui de la majorité de ses administrés qui se sont ligués avec lui et, sans pouvoir légitime sauf de fantaisie, le désavoueront s'il y a du grabuge), tenant tête à Dieu le Père, non en blasphémant et en insultant mais en se tenant bien droit, les mains pleines de sa revendication unique, l'air modeste des bourgeois de Calais - oui, modeste et résigné au pire mais digne et assez content d'être tout seul. Dans le magma où il nous est donné de piétiner, sous la menace permanente d'être détruit ou mal protégé par des mesures aberrantes qui feraient bien rire dans un autre contexte, il est beau que quelqu'un ose se dresser , même s'il n'est pas forcément de la taille des héros.

Partager cet article
Repost0
25 janvier 2021 1 25 /01 /janvier /2021 16:05

-+*

CALCULS POINTUS

 

 

                    Je compte sur mes doigts assez couramment si nécessaire, et c'est fréquent lorsque je cherche à établir mon rendement hebdomadaire. Je ne sais pourquoi il se trouve des manques, des dates non honorées qui arrivent à donner une allure de comté ou d'emmenthal tout plein de trous à ma production informatique. L'étourderie par rapport à la date joue sans doute, parfois aussi l'impression qu'il me reste encore des grands pans de journée à utiliser alors qu'il serait bon d'allumer les lampes. Toujours est-il qu'en fin de raisonnement je suis arrivée à un calcul impressionnant de justesse et de simplicité : six blogs par semaine , c'est mieux si chacun est fait et envoyé de sa place, mais l'essentiel n'est-il pas que le nombre soit sauf? Personne, je crois, ne pourrait me chicaner sur cette déduction subtile : si donc je fournis le texte attendu en nombre, je reste non coupable, puisque je joue finement de l'empiètement sur le jour "sans" du dimanche et que la nouvelle semaine peut démarrer sans écorchure (à condition d'adopter pour elle les rythmes traditionnels et de ne pas copier sa démarche sur celle des tranches de fromage à trous). De ce raisonnement m'est née une grande sérénité. Au lieu de me morigéner et de me désoler d'avoir "loupé le coup" une fois ou deux, je décide placidement que le dimanche me fournira du temps de remplacement.. Pour la justesse aussi du compte général il était temps de mettre au net le nombre total des gazouillis dont j'avais, depuis tant d'années, charmé vos oreilles. Je ne surveille pas d'un oeil quotidien, naturellement, mais j'y pense. Et ça monde, ça monte! Comme on le dit avec sagesse : un de plus, oui, mais un de moins. Je suis bien placée pour avoir cette sagessse -là sans cesse présente à l'esprit.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de lucette desvignes
  • Contact

Recherche

Liens