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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 08:39

         Dans le passage des chats à l’état adulte tel que je le conçois pour la vie harmonieuse des amis quatre pattes autour de moi, chez moi, avec moi, il y a un moment critique qui suit le plein de vaccins, le tatouage et la stérilisation : c’est l’apprentissage du sous-sol donc de la chatière, aller et retour – à la fois l’ivresse de l’évasion plus ou moins interdite et la certitude d’être repris après la fugue, de retrouver le bon chaud, le doudoux, le miam–miam délectable.Mon Hysope, la benjamine (à ce que je crois, mais Gribouille survenu encore plus récemment semble plus jeune qu’elle malgré ses airs cascadeurs), en est arrivée à ce rite d’initiation et cela complique la vie entre mes quatre murs : je ne peux guère la lâcher aux alentours de  cette ouverture vers le large sans vérifier la manœuvre, pour intervenir si l’ivresse de la liberté semble gagner sur l’amour du cocon seul connu jusqu’alors. Son lien de fidélité avec moi n’est pas encore assez total, assez absolu pour garantir le retour au bercail après un temps d’euphorie en accord avec les nécessités psychologiques, et surtout il me faut être parfaitement sûre qu’après avoir utilisé la chatière pour la sortie elle la considère bien comme le moyen de reprendre sa place au milieu du cercle de famille. Une fois de plus hier je me suis émerveillée de voir combien les autres minets m’entourent pendant ces phases délicates ; Maxence à deux reprises a bondi sur la capricieuse qui caracolait avec impertinence en refusant de rentrer, il a joué les chiens de berger avec tendresse pour elle et dévotion pour moi. Oh l’intelligence des chats, leur sens divinatoire, leur prescience…

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24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 08:42

         Il arrive un moment dans le cursus de l’école primaire où l’on est prié de s’émerveiller devant les grandes découvertes. Après les Gaulois et les Romains, puis les Huns et le Moyen Âge, les mômes admirent qu’on puisse passer d’un océan à un autre en contournant le Cap de Bonne Espérance, ils admirent qu’on ait découvert la boussole et l’imprimerie, ils admirent qu’on puisse découvrir l’Amérique, ils admirent surtout que l’inventivité humaine ait pu, à partir des feux d’artifice chinois, fabriquer de la poudre meurtrière à laquelle le plus bel avenir était promis. Tel un rideau qui s’ouvre largement aux yeux ravis, les grandes découvertes marquent un début : on a l’impression qu’on a déjà, si petit qu’on soit, avancé dans la vie ou dans la conscience de la vie, que les rythmes de progression sont désormais accélérés. Je me rappelle cette envie d’écarquiller les yeux et de respirer large (ce n’était pas encore le « A nous deux Paris ! » des héros balzaciens se lançant à la conquête de la capitale, mais ça y ressemblait : je vous dis que je me rappelle). Eh bien le même sentiment d’avoir grimpé sur un palier nouveau, je l’ai ressenti hier (c’est comme cela à chaque fois que je découvre une utilisation de mon PC que tous les usagers ont déjà enregistrée depuis belle lurette et devant laquelle, enfin initiée, je m’émerveille) : figurez-vous qu’on m’a appris à appuyer sur « répondre », tout simplement, pour répondre à un message tout frais reçu… Voui, mes belins-belines, voui ! Je vous assure que je me suis sentie au seuil d’un monde nouveau, au soir d’une distribution des prix, à l’heure d’un bilan qu’on a du mal à garder pour soi. Bref l’impression que je n’avais pas perdu ma journée…

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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 10:07

         Je ne suis jamais déçue quand Al Pacino est au programme. Naturellement, certains films ne présentent qu’une illustration de son talent, l’intrigue est quelconque ou au contraire tellement spéciale (je pense à la trilogie du « Parrain ») qu’elle se célèbre « en soi » de manière presque universelle – parfois même on se demande pourquoi on l’a choisi au lieu d’un autre acteur (mais la réponse est immédiate : parce que c’était lui et personne d’autre…). J’ai mes chouchous que je reverrais cent fois, comme grâce à Sidney Lumet ce merveilleux hold-up loupé dans une banque où se déroule un après-midi de chien, avec tant de problèmes humains évoqués qui le déchirent, le ménage la famille l’horreur du vivre ensemble  d’un côté, de l’autre l’amour d’un faible à protéger à soutenir à défendre contre lui-même. Je défends même avec bec et ongles ce remake de « Parfum de femme » où explosait Vittorio Gassmann, dans un contexte d’université américaine où le seul point de contact entre les deux scénarios était la cécité terrible écrasant un individu en lequel les forces de la vie refusent de s’affaiblir. C’est pour Al Pacino qu’on suit n’importe quelle intrigue, pour son regard de velours, pour sa spontanéité, pour ses douleurs rentrées lorsqu’il ne réussit pas à être aimé comme il le voudrait. Et quand on a vu son « Richard III », son enquête sur Shakespeare aujourd’hui, sur le droit à l’interprétation du texte avec l’accent américain, la maîtrise de sa construction, la profondeur de son propos, on sait quelle est sa pointure…Je l’ai donc vu hier pour lui-même, « Justice pour Tous » rompait un peu des lances dans le vide, mais il était là, un peu débraillé, tiraillé entre son devoir et ses convictions, se condamnant en faisant éclater la justice avec sa fougue latine et ses effets de voix…Je ne vous raconterai pas le film que j’ai déjà oublié, mais je l’ai vu, lui, cela seul comptait ; cela seul compte.

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 08:43

         Personne n’a pu oublier, en ouverture de La Dolce Vita, cette promenade ironique en hélicoptère au-dessus de la ville éternelle d’une grande statue du Christ échappé de Saint Sulpice, beau mec, bien coiffé, barbe soignée, tunique impeccable et bras ouverts comme au-dessus de la baie de Rio : déjà à partir de cette vision sans paroles on pouvait réfléchir et discuter à perte de vue. J’ai été très frappée, dimanche soir, de la force percutante de certaines images de ce Long Dimanche de fiançailles dont je m’irrite qu’on n’ait pas mieux et davantage parlé. En particulier, et, sinon en écho à cette étonnante image de Fellini, du moins tout à fait capable d’être installée sur le même plan de beauté et de puissance, même si de durée moindre et de moindre insistance, cette vision saisissante (dans un petit cimetière labouré d’obus depuis si longtemps que la terre, toutes pierres tombales broyées jusqu’à disparition, en est devenue un infâme cloaque) d’un grand Christ nu mitraillé, resté pendu à sa croix de marbre par le bras gauche, tout le reste du corps ballant sans bras ni jambes, dans des tonalités livides et blêmes,  sous une pluie battante épaisse comme une soupe, avec les éclairs blafards et incessants venant de  la ligne de feu. Jamais autre chose que ces luminosités de cauchemar, tantôt dans les bleutés sinistres, tantôt dans les Sienne brûlée accompagnant des rousseurs  poignantes – il faudra attendre les dernières séquences pour voir s’ouvrir, comme un rideau de théâtre, la lumière dorée d’un jour d’été guidant le regard jusqu’au soldat rescapé ayant gardé sa mentalité d’enfant, puis la voir peu à peu se dérober à nous comme si nous n’avions pas droit de regard sur ce bonheur    conquis à mains nues. Quand je pense qu’on distribue des awards, des oscars, des globes, des césars à tour de bras…

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 09:27

         J’ai toujours aimé lire Japrisot , avec son sens original de l’intrigue et du suspens, et je compte même Un long dimanche de fiançailles parmi les meilleurs Goncourt qui nous aient été offerts depuis une bonne vingtaine d’années. J’ai donc regardé le film que Jeunet a tiré de ce beau roman avec intensité, et je ne peux arriver à comprendre qu’on ait pu le taxer de froideur, de manque d’émotion. On ne pouvait tout de même pas nous montrer la fiancée obstinée à retrouver le porté pour mort en pleurs à chaque instant, alors que toute son énergie se concentrait dans l’examen d’un mince indice après l’autre – pourquoi cinq condamnés disparus ensemble, pourquoi ce nom dérisoirement farfelu donné à la dernière tranchée, pourquoi cet embryon de mystère dans les derniers moments de chacun qui permettrait peut-être de retrouver trace du fiancé ? Les retours en arrière sont certes incessants, par fragments incomplets où toujours manque l’élément central – mais comment imaginer cette reconstitution fiévreuse du sort tragique de ces cinq hommes autrement que dans ces couleurs ternes où la boue, les explosions, les éclats d’obus et les engloutissements des chairs vives  formaient la trame de chaque instant ? Je répugne d’habitude aux étalages de sensiblerie  qui fonctionnent en tire-mouchoir en guise de recréation d’émotion, et j’avais peur d’en trouver dans cette adaptation en images du pouvoir des mots imprimés. Or il n’y en avait que juste ce qu’il faut, marche obstinée vers l’incroyable vérité,  concentration sur des vies déjà mortes pour en faire ressortir la seule rescapée, douceur  de l’amnésie qui désormais va pouvoir se déliter dans la lumière et la tendresse…Toute l’essence du roman était là, c’était indigne de ne pas l’annoncer avec plus de chaleur.

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19 janvier 2013 6 19 /01 /janvier /2013 10:11

         Information erronée : c’est jeudi seulement, renseignements pris, que je devrais/pourrais (j’insiste lourdement sur le conditionnel) contempler le dernier volet de Millenium, après avoir assisté à la mort de son héroïne punk et en sachant que j’assisterais à ses derniers moments en rétrospective. Le jugement d’ensemble porté à deux reprises (une fois  détaillé avec photo, l’autre fois juste le jour même du spectacle) est peu incitatif : quand on vous parle de « Derrick suédois », on vous renseigne honnêtement sur la médiocrité et la lenteur,  et vous seriez bien coupable de faire votre choix  du programme malgré tous ces avertissements. J’ai du même coup trouvé des mots nouveaux, tout du moins dans leur assemblage : une « hackeuse gothique », même après avoir vu la fille de visu,  je serais bien en peine de vous expliquer ce que c’est. J’avais surtout, d’après les deux premiers épisodes,  compris que cette fille avait des capacités spéciales sur les ordinateurs, ce qui me faisait m’incliner avec admiration et respect mais tout autant avec incrédulité : à peine arrivée quelque part, s’il y avait à sa portée le moindre outil du genre intime, cadenassé, refermé sur ses trucs et mots de passe, elle s’emparait de vos secrets d’un claquement de doigts (d’un clic, en somme) et pouvait ainsi les mettre à la disposition de la partie adverse en toute impunité. Les complications familiales et génétiques de cette malheureuse (le père super ennemi public, le demi-frère presque géant qui ne ressentait pas la douleur, d’où son caractère invincible) éclairent peut-être qu’à moitié morte sous les coups et les coups de feu puis enterrée vivante elle réussisse à s’extirper de sa fosse en grattant la terre avec son portable, puis à courir vers le dénouement : c’est moins lent que Derrick, c’est encore plus risible que médiocre… bref, si je vous reparle de Millénium dans la semaine à venir c’est vraiment que je serai affamée.

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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 11:41

         Il n’est guère d’expressions aussi frappantes que « comme une traînée de poudre », et cela me paraît idéal pour s’appliquer à une mode, quelle qu’elle soit et en quelque domaine que ce soit : il doit bien y avoir quelque chose sur le sol, quelque chose qui existe sans qu’on l’ait vu ou quelque chose qui se prépare, et puis tout à coup cela s’enflamme, cela gagne du terrain, le feu court partout, impossible de l’arrêter. De même pour la mode, celle des couleurs, celle des formes, celle des tendances (ah ! que n’a-t-on pas dit de magique quand on a dit «c’est tendance ! »…). Pour l’individu lambda, force est de suivre : comment choisir du vert ou du bleu canard parmi cette vocation universelle au cassis, au prune, au mauve,  au parme et à leurs  innombrables et durables variantes ?  Ainsi en va-t-il des modes littéraires ou télévisuelles : il faut subir ou fuir. Subissons donc, dans un premier temps… Millénium, soit : une coqueluche en librairie, sur le petit écran une série en plusieurs épisodes ou un film en supplément qui redonne vie aux héros morts. J’avais bâillé pendant le premier tome, sans envie de poursuivre l’histoire, et je retrouve le bruit qu’on fait médiatiquement autour de ce polar lent (malgré les inévitables poursuites en voiture) de la lenteur nordique, Dreyer, Bergman et consors – une lenteur souvent pesante, mes belins-belines, n’ayons pas peur de la vérité. Donc à demain, après une nouvelle dose ce soir sur M6 (où je me hasarde pour la première fois…).

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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 11:32

Au fur et à mesure qu’on se rapproche du 2 février – le Jour de la Dictée – je perçois qu’un léger frémissement de nervosité parcourt les troupes. On brique les ceinturons, on cire les godasses, on vérifie ses plumes… C’est de bon aloi, tout cela ! Pour ma part je voudrais, mes belins-belines, ne pas apparaître comme un grinçant ricanant écumant Père Fouettard avide de corrections et de châtiments. Au contraire, je me rêverais volontiers comme le sage mentor capable de refiler des tuyaux pour éviter aux populations désireuses de bien faire de toujours retomber dans les mêmes erreurs… Ce serait si simple si l’on pouvait disposer de quelques petits trucs innocents capables de remplacer par une application zélée l’instinct de l’orthographe qui chez certains – les bénis, les chouchous du sort –  a été octroyé dès le premier souffle, comme la bosse du dessin ou la bosse des maths. J’ai pensé à un genre de déclinaison peut-être utile : quel que soit leur âge, quelle que soit leur origine, quels que soient leurs antécédents, quelles que soient leurs espérances – il me semble qu’en y réfléchissant quelque peu, on devrait pouvoir arriver à se forger une ligne de conduite en dehors des ornières, non ? Surtout si d’autre part on remarque que le traître quelque toujours invariable n’est jamais employé seul, mais toujours s’accompagne d’un adjectif qui, lui, s’accorde : ainsi quelque abracadabrantes que paraissent ses aventures,  elles sont peut-être vraies. .Ou encore : Quelque fatigants que soient ces bruits de moteurs, ils vont vite cesser (au passage, notez bien que fatigants, adjectif, se décline tout en ayant perdu le u du radical du verbe fatiguer dont il est issu,  tandis que le participe présent en se fatiguant conserve le u de son origine puisqu’il se conjugue encore). Ah ! je rêve d’une longue liste bien classée où les trucs se côtoieraient, se multiplieraient, rivaliseraient d’ingéniosité pour vous aider, mes belins-belines .. C’est le moment des vœux, dépêchons-nous de l’utiliser avant qu’il n’ait perdu de sa vigueur !

 

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 17:02

         Je vais vous dire ce qui à mes yeux mérite d’entrer dans la liste des petits plaisirs peu onéreux qui laissent une trace douce dans le souvenir immédiat et même plus lointain : c’est recevoir un vieil ami dont la connaissance remonte à votre entrée dans la carrière – la Fac, pour lui et pour vous, ni l’un ni l’autre encore lancés dans le sujet de thèse, tout feu tout flammes à se donner corps et âme à l’enseignement, beaucoup plus proches l’un et l’autre des étudiants que des pontes dédaigneux croisés avec timidité dans les couloirs (et qui ne vous honoraient même pas d’un regard puisque vous étiez transparents : nous, on s’en balançait, quand on évoquait leur section on disait en ricanant qu’elle comprenait un fou, un Auvergnat et un pédé – c’est ce qui se disait à l’époque -,  comment vouliez-vous que ça fonctionne ?). Le plaisir de se retrouver, certes, même s’il y a eu d’assez nombreuses retrouvailles au fil des ans. Mais imaginez le bonheur d’avoir pendant des heures évoqué tout autre chose que les souvenirs d’antan ! La triste chose que de ne pouvoir évoquer entre gens à fonds commun que des souvenirs d’école normale, ou que des souvenirs de régiment, ou que des souvenirs d’internat… Y a-t-il vraiment du plaisir à remuer des anecdotes ou des histoires qui n’ont guère comme relief que d’avoir eu lieu il y a quinze ou vingt ou trente ans ? Il faut croire que si, puisque souvent des réunions de ce type sont axées sur les échanges de photos et le déballage des vieilles rengaines, et qu’il y vient beaucoup de monde… Nous avons, nous, réussi à ne pas causer comme des vieux, et nous sommes des vieux, deux vieux, cependant, mais nous sommes tout heureux de nous être limités en gastronomes au commentaire de ce qui sustentait si agréablement la guenille : et il y avait de quoi, et nous étions maîtres du vocabulaire …Le palais et la langue, en somme : dès le départ faits pour vivre au même rythme…

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 20:17

 

 

 

         A peu près aussi automatiquement qu’on dit « A vos souhaits ! » quand votre voisin éternue, et peut-être même encore plus facilement, on farcit ses discours de mots d’anglais qui n’ont jamais eu besoin de faire vérifier leurs papiers, eux, pour se trouver assimilés sans problème. On dit « un job », « un must »,  « un look », « un break », « un snack », « un drink » - et je ne veux pas prétendre que dire un travail,  une nécessité, un air, une pause, un casse-croûte, un verre rendraient le même son ou la même nuance sociale car je ne le pense pas le moins du monde, mais tout de même on a augmenté la masse du vocabulaire courant pratiqué en France de doublons dont on pourrait se passer avec un peu d’effort. Pour autant, je n’en veux pas à l’évolution de la langue ni à la force têtue de l’anglais qui s’est arrangé pour profiter le premier de la mondialisation et, depuis, tient bon la corde. On peut d’ailleurs professer qu’il y a pour chaque traduction une nuance qui se perd, si infime soit-elle. En tout cas il ne s’agit que de vocabulaire – des noms, des verbes, des adjectifs – et non du fonctionnement grammatical de la phrase. Celui-ci nous reste, mes belins-belines, et nous devons le prendre en charge. Cela veut dire que nous devons soigner nos conjugaisons, nos accords, notre orthographe, les agencements de nos phrases dans leurs concordances et subordinations : croyez-moi, si la langue française peut donner des inquiétudes quant à sa qualité, ce n’est pas parce que l’étranger l’a investie mais c’est que ses enfants ne savent pas la défendre comme ils le pourraient…

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